samedi 31 décembre 2011

Le son de la semaine Vol# 5


Sans rire, des années que je cherchais ce morceau, avec comme seule base les notes du début : TA tadadadada TA. Et puis la bande annonce de Hollywoo+Chazam, et voilà !

lundi 26 décembre 2011

Séquestrée

de Chevy Stevens.

Je me suis emparée de ce bouquin avec un petit a priori de légèreté. Il m'avait été conseillé par Maman, qui me dit "C'est vachement bien, ça parle d'une fille qui a été enlevée." Ouais, un petit moment policier en perspective, quoi.


Le récit est tellement prenant qu'on ne peut s'en détacher. On est tour à tour révoltée, écoeurée, ravagée, bouleversée. Parfois la lecture me fut même pénible (oui, je suis une petite chose sensible), mais au bout du compte elle suivait la réticence de l'héroïne à confier à sa psychiatre le récit de son calvaire.

Juste un conseil : on évite la quatrième de couverture, on évite la recherche de renseignements. On prend juste le livre, et on tourne les pages... Moins on en lit sur ce roman, plus on est surpris.


C'est un premier roman. J'ignore si la proposition suivante de Chevy Stevens sera à la hauteur de le première, mais il faudra je crois garder un oeil sur cet agent immobilier reconvertit à l'écriture.


PS : rien à voir avec la choucroute, mais je me suis battue tout l'après-midi pour faire une mise en page correcte de ce billet. Pfuit, on n'a pas des vies faciles, quand même... 20H58, je suis satisfaite.

mardi 20 décembre 2011

Avant/après #2

Si je pouvais, j'en ferais trois ou quatre dans ma journée...

  • BB crème de Garnier
  • Stick Dermablend (n°2 je crois, enfin, pas le plus clair) en anticernes
  • Fàp M.AC. : satin taupe, smut, naked et brulé
  • Crayon khôl noir CCB
  • un blush Sephora trois couleurs très irisé
  • gloss corail de Clarins

Enfin, tout ça de mémoire, parce que j'ai la flemme de remonter fouiller dans ma malle aux trésors. J'hésite encore sur ce que je vais tester demain ;-)

Si jolie

lundi 19 décembre 2011

341 jours

C'est le nombre de jours qui nous séparent du 1er décembre 2012. Ben oui. Comme ça, j'ai peut-être une chance de le réaliser, mon Calendrier de l'Avent home made...

Avant/après #1

A l'origine, il y a le blog d'Hélène. Un blog qui m'a donné envie de me maquiller, et qui jour après jour, m'a fait comprendre que finalement, ce n'est pas si difficile que ça. Et que l'on peut même y prendre un infini plaisir. J'y puise mes inspirations make up.

C'est par le blog d'Hélène que j'ai découvert les vidéos de Lisa Eldridge. Et là, je guette. J'adore la voir se métamorphoser en princesse sous nos yeux, à coup de fond de teint, de fards à paupière et de pinceaux. Une vraie Bonne Fée, comme dans les contes.

Là, j'ai un peu de temps devant moi. Disons que je peux voler au temps-qui-file une petite vingtaine de minutes juste après le coucher de la sieste. De quoi tester des make-up pour les fêtes et se replonger dans mes palettes. Pfuit... quand je pense que c'est avec la tête de gauche que je vais travailler chaque matin !

  • Stick DermaBlend en anticernes (juste dans le coin interne de l'oeil)
  • BB crème de Garnier
  • Cargo essentiel palette warm neutral (alors le doré qui est un peu trop clair-à remplacer par un brun moyen, et le brun foncé)
  • Blush crème Lancôme (un rose foncé, j'ai oublié la référence)
  • RAL Rouge Coco Muse de Chanel

Je vous mets la vidéo de mon maquillage préféré de toute ma vie. Un truc tout simple, tout bête, qui nécessite un khôl noir voir un reste de smoky de la veille mal démaquillé :-)), un brun moyen et ... de la vaseline. Jugez, et appréciez.

dimanche 18 décembre 2011

The girl with the dragon tatoo



J'ai adoré les trois livres, avec une admiration inconditionnelle pour le premier tome de la trilogie. Une vraie claque littéraire.

Je trouvais que l'adaptation suédoise était parfaite, en particulier Noomi Rapace, parfaite incarnation de Lisbeth Salander.

La semaine dernière, à la projection de Contagion, je suis la bande-annonce du remake américain, réalisé par David Fincher. Daniel Craig apparaît comme un Mickael Blomkvist vachement plus sexy que l'original suédois, mais on cherche des yeux le personnage de Lisbeth.

L'histoire est si terrible, qu'évidement je retournerai au cinéma, ne serait-ce que pour voir si, comme le titre semble l'indiquer, le réalisateur a choisi de privilégier l'entrée dans le récit par le personnage de Lisbeth.

Vacances, j'oublie tout !

Cette année, le sapin est deux fois plus grand que celui de l'année dernière. Il nous manque la grande Etoile, qui a dû se perdre dans un carton suite au mini-déménagement de cet été, mais je ne désespère pas de la retrouver. Jules le trouve "magnifique", et Etienne pose son doigt sur sa bouche en approchant pour dire "Jésus dodo".

Je savoure ce premier dimanche de vacances. J'ai quitté l'école vendredi avec une migraine terrible, et les rendez-vous médicaux/courses se sont enchaînés hier. J'espère insuffler plus de calme et de sérénité à ces vacances que ne le laisse présager les premiers jours.

TOUS mes achats de Noël sont faits. Il ne me reste plus qu'à réaliser les petits cartes pour indiquer les destinataires, et quelques paquets cadeaux. J'ai fixé mon choix sur les tenues que nous porterons : rien de neuf ! Cette année, on recycle. J'hésite encore sur mon maquillage de fête, mais je serais assez tentée par celui-ci. En même temps, le site d'Hélène regorge tellement d'inspiration que je ne voit pas comment je ne trouverais pas mon bonheur.

Mon thé est prêt, Etienne dort, Jules illustre son prochain "livre" et Gilles est à la guitare. Je m'en vais de ce pas regarder ladite vidéo.

jeudi 15 décembre 2011

Le mec de la tombe d'à côté

de Katarina Mazzeti.

C'est ma collègue Morgane qui me l'a prêté, après me l'avoir chaudement recommandé.

Dès les premières pages, on plonge avec délice dans cette prose si agréable et ce récit si différent. Ah, qu'il est bon de tourner les pages d'un livre quand on a le sentiment de ne jamais avoir lu quelque chose de semblable ! J'ai été enchantée du début à la fin du livre; sans doute ma meilleure lecture de l'année.

Résumé du livre, trouvé ici : "Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une bonne dose d'humour et d'auto-dérision. Chaque fois qu'il la rencontre, il s'énerve contre la 'Crevette' qui occupe le banc au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu'ils soient tous deux éblouis. C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre."

The crooner de Noël et sa crooneuse


Ben ouais, chacun ses chants de Noël :-))

Merci Estelle !

Et voilà ! Depuis la semaine dernière, le récit des aventures de Petit Âne s'ajoute au rituel chocolaté du soir.

lundi 12 décembre 2011

BB dans Be

Dans le Be de cette semaine, il y a un article sur les B.B. crèmes.

On y apprend quelques trucs, mais l'on affirme surtout que c'est une innovation majeur du make up pour femme pressée - je cite "Pourquoi on aime? D'abord parce que la BB cream permet de gagner du temps. Ensuite parce que c'est le produit nude par excellence, un révélateur de teint idéal (...)"

Un mois que je l'utilise, mais je n'ai pas encore franchi le pas de l'usage quotidien. Difficile de remettre en cause des années de rituels conditionnés par des pages de lectures féminines. J'aurai tendance à l'utiliser comme base de maquillage, alors que celle-ci pourrait s'appliquer direct après le nettoyage du visage. Incroyable.

J'apprends aussi que Dior et Lancôme vont bientôt sortir leur produit. Rrrrr, j'espère que j'aurai terminé mon tube Garnier avant.

dimanche 11 décembre 2011

T.O.C.

Oui, je sais, en ce moment j'oscille entre "J'ai rien à me mettre sous la pluie" et "Je veux porter un manteau rouge".

J'assume parfaitement mon matérialisme et mes obsessions.

J'ai encore vu ce soir, dans "Sept à huit", dans un reportage consacré à Miss France 2012, ce SUBLIME MANTEAU ROUGE que j'adore, mais que je ne trouve nulle part (sur le Net, j'entends). En même temps, il vaut mieux, parce que autre manteau rouge, divin lui aussi, attend sagement dans l'armoire de mes parents que je lui saute dessus dès le retour de la messe de Noël. Je serais trop dégoutée si je le voyais en boutique sous peu.

N'empêche que je le trouve extraordinaire. Et c'est pourquoi, Armor Lux, je m'adresse à toi de cette tribune qui n'a aucune influence et qui n'est lue que par mes proches trop gentils.

S'il te plaît, pense à moi si un jour tu décide de confectionner ce manteau pour toutes les autres filles qui ne sont pas des candidates à l'élection de Miss France. J'ai déjà un bérêt noir (Bompard, so chic), soit la moitié de la tenue, il ne te reste plus qu'à faire la moitié du chemin.

Je porte du 36 ou du 1, et je porte très bien le rouge. Merci !

Se repoudrer le nez



A bientôt 36 ans, je subis encore parfois des attaques acnéiques terribles. Ma riposte, dans ces cas-là, est d'oublier tout maquillage et de prendre mon mal en patience en attendant que cela passe.

Cette vidéo ne m'a toujours pas convaincue pour un maquillage en période Quasimodo, mais j'ai enfin pris le temps de la regarder et j'ai appris plein de trucs pour tous les jours. J'ai redécouvert ma poudre mosaïque translucide, et je suis montée direct tester un maquillage que je voulais naturel.

Evidemment, avec un Avant/après cela prendrait tout son sens.

Velouté d'automne

et ses tuiles au parmesan.

Hier soir, on recevait Sébastien et Valérie, heureux futurs parents et destinataires des chaussons . Evidemment, il n'y a avait pas au menu QUE le velouté et les biscuits, il y avait aussi de la lotte et du riz sauvage, des petits pains d'épices, de la glace à la vanille et un mini chocolat chaud.

L'essentiel du menu et de sa préparation revient à Gilles.
Ma part de résume à cette petite assiette.

samedi 10 décembre 2011

Le son de la semaine Vol# 3


Alors, si vous regardez attentivement, vous pouvez m'apercevoir au milieu de l'écran à la 6ème seconde.

vendredi 9 décembre 2011

Le son de la semaine Vol# 2


Allez, je poste facile, je sais.
Je pense que vous avez compris que maintenant JE SAIS poster des vidéos de You Tube :-))

mardi 6 décembre 2011

Ah oui, au fait...

ben il pleut toujours !

Sauf que désormais, il fait froid.

Ce qui ne me dit TOUJOURS pas ce que je peux porter pour aller travailler.

Aujourd'hui, c'était parka, bonnet irlandais et mitaines.

Et bottes.

Mais j'étais en jupe. J'aime vivre dangereusement.

Finalement, on est tous égaux sous la flotte. On ne ressemble à rien.

La honte leur appartient

de Maud Tabachnik.

J'avais été scotchée par Le cinquième jour. Et j'ai suivi les conseils de Gilles. On se partage toujours les bouquins.

Au début, j'aimais cette description de l'atmosphère et des pensées des années 50. Il y a deux semaines en revenant de la boxe, j'écoutais l'adaptation radiophonique des Années d'Annie Ernaux sur France Culture, et je m'étais fait la réflexion que j'étais curieuse de cette époque totalement méconnue, et pourtant vécue par la génération précédente.

Puis, l'intrigue a pris le pas sur le récit et la description. Une courte intrigue. "Ah, ben oui." Puis on referme le livre. En fait, je m'attendais à un polar, ce qui explique sans doute mon insatisfaction.

Présentation de l'éditeur, trouvée ici : "Pour quelles raisons, Walter, devenu notaire, revient-il dans sa ville natale après des années d'absence ? Ce personnage mystérieux suscite bien des interrogations parmi la bourgeoisie locale. Toutefois, Walter apaise les craintes en déclarant vouloir oublier le passé pour mieux préparer l'avenir. Mais que cache ce sombre passé ? Des années auparavant, ses parents et sa soeur furent déportés, sur décision des édiles de la ville lors d'un Conseil municipal. Bien que ses parents soient connus et respectés de tous, aucun voisin ne fit un geste pour les aider. Walter ne dut son salut qu'à un rendez-vous galant. Mais il assista à la scène et, depuis ce jour, la revit nuit après nuit dans ses cauchemars. Aujourd'hui, son but est de retrouver les assassins de ses parents et de les venger Il connaît le nom des responsables et sa position lui permet de recevoir les confidences et de connaître la situation de chacun. De plus, il a en sa possession des photos d'un riche industriel, en compagnie de sa femme de ménage, Martine Tranchant. Or, celle-ci, qui était enceinte de lui, vient d'être retrouvée noyée. La vie paisible de la petite ville ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir..."

Le son de cet été (remember...)


Et comme je suis super en retard de partage de morceaux favoris, je vous en poste un deuxième dans la foulée.

Une découverte des Vieilles charrues, cru 2011.

Le son de la semaine Vol# 1


En plus, ils sont craquants...

Achevés

Trois fois rien. Juste quelques mailles, en fait. J'ai hâte de les offrir.

Il est trop tard pour m'atteler au calendrier de l'Avent. Mes petits devront encore cette année se contenter des placards de cartons, dans lesquels les portes s'ouvrent sur des chocolats assez mauvais. Ne soyons pas snob.

Si je m'entraîne aux côtes 1/1 avant de le Grand Saut du premier ouvrage, les prochains jours vont être consacrés à la clôture du premier trimestre et à la surveillance acharnée de mon agenda. Pas question de finir débordée et exténuée : je me ménage comme un marathonienne.

Ce soir, je coche les listes et j'affine les choix. Demain, j'étrenne mon Thé de Noël.

vendredi 2 décembre 2011

Vous portez quoi quand il pleut ???

Non, parce que n'empêche, c'est vachement galère. J'ai beau avoir trench long, court, caban, parka, doudoune, ciré Cotten rouge, je ne sais jamais comment m'habiller quand il pleut.

Avant, je sortais avec un parapluie, et rien sur la tête. Avant, c'était genre AVANT les enfants. Après, avec les poussettes ou les bras, les parapluies c'est plus possible.

Les capuches, je n'aime pas ça. C'est surtout que les capuches ne tiennent pas, ou ne couvrent pas la tête. Ou alors, il faut resserrer avec un cordon. N'importe quoi. J'ai donc des chapeaux de pluie.

C'est pour le reste que ça ne va pas. Je n'aime pas porter mon ciré, il n'est pas confortable. Finalement, en hiver, c'est une petite doudoune noire Esprit que je porte le plus facilement. Je ne porte que ça, sans écharpe, parce que lorsqu'il pleut, je déteste le toucher d'une écharpe mouillée.

J'ai horreur de la pluie. Dire que ça fait deux jours qu'il flotte, j'ai des branchies qui poussent, et les nerfs en pelote.

jeudi 1 décembre 2011

Il pleut

Aujourd'hui, j'avais rendez-vous chez l'O.R.L. avec Etienne pour un contrôle après dix jours d'antibiotiques. R.A.S.
Revigorée par ce diagnostic, je protège Etienne sous la capote en plastique de la poussette, j'enfonce mon chapeau de pluie sur mes cheveux et je prends les trottoirs de Paimpol, déterminée à aller chercher Jules à pied, convaincue que la pluie ne pourrait tomber davantage.

J'atteinds l'école, dégoulinante. Etienne a disparu dans sa poussette derrière la buée. On repart néanmoins à la voiture le coeur léger; de toute façon, on est mouillé.

Finalement, on sera trempé. Une déferlante provoquée par une 206 noire. Jamais j'ai été ruisselante comme ça, j'avais même un goût d'eau boueuse dans la bouche. Arrivés à la maison, ce fut pyjama et chocolat chaud pour tout le monde. Je n'en reviens pas d'avoir garder ma bonne humeur.

jeudi 24 novembre 2011

Stratifier ou renouveler?

Sac Longchamp d'il y a 7 ans, Paraboot Michael d'il y a 6 ans

J'adore les vêtements. Les chaussures, les sacs à main. Les écharpes et les bonnets. Tout ce que je peux porter, en fait. Et ce que j'aime par-dessus tout, c'est les chasser.

J'aime avoir envie de porter quelque chose depuis longtemps. Une pièce qui me fait vraiment envie, parce que je l'ai vu porter par quelqu'un, ou parce que je suis sûre qu'elle m'ira comme un gant, ou parce que je sais qu'elle constitue une pièce incontournable de ma garde robe. L'exemple parfait est celui de la parka kaki, mais je peux aussi citer les pulls en cachemire, la jupe en jean, les bottes cavalières ou les Paraboot Michael. Année après année, je porte ces pièces à l'envi, parfois avec des saisons off, parfois avec frénésie.

Et puis de temps en temps, il y a la fulgurance, l'envie soudaine de porter quelque chose, un vêtement a priori totalement étranger à l'harmonie de votre garde-robe, un accessoire qui va complètement vous relooker, un truc qui va vous donner une pêche de fou. Ca va être une paire de collants fantaisie, un tee-shirt avec un coeur en sequins, un boléro en fourrure, un sac en tapisserie. Et là, c'est la traque.

La première chasse repose surtout sur une condition : le tour de taille de votre porte-feuille. Bien à l'avance, on connaît le prix des choses, on sait où les acheter. Comme à l'ouverture de la chasse au faisan nourri-au-grain, la sortie-shopping pour se procurer les pièces tant convoitées révèle un plaisir anticipé et de contentement.

La seconde chasse nous ramène à nos instincts de chasseurs cueilleurs pré-néolithiques. Il faut guetter. On ne sait pas où l'on va trouver, ni même SI l'on va trouver. Et plus on doute, plus on devient fébrile. Le soulagement remplace le contentement, et si l'acquisition se double d'un bon coup du côté du porte-monnaie, on est extatique.

Tout ça pour dire que je chérie chacun de mes vêtements, que je n'arrive pas à m'en débarrasser, et que lorsque je le fais je le regrette forcément.

mercredi 23 novembre 2011

Rêvé...

attrapé !

Avec mon mari, nous nous sommes lancé dans la DECROISSANCE.

...

Enfin, lui plus que moi. Mais j'y vais quand même de mon petit effort. Comme nous sommes dans les préparatifs des listes de Noël, je réfléchis par conséquent à la tenue que je vais porter pour les fêtes. Et voilà qu'arrive cette histoire de décroissance. Prudente, j'avance que je m'engage à recycler des vêtements que je possède déjà, à la condition de pouvoir accessoiriser avec du neuf. Ben oui, je peux pas changer d'un coup, je risque de basculer dans la schizophrénie.

Je pense tout de suite à une robe René Derhy que je possède depuis quinze ans. J'ai fait avec le réveillon de mes vingt ans, un gala de danse, les trois ans de Jules et je l'ai même porter pendant ma grossesse. Je suis fan des robes René Derhy. Un jour, promis je reviendrai la-dessus.

Et, avec cette robe, j'ai la fulgurante vision d'un boléro en fourrure. Les fulgurances, ça ne s'explique pas. C'est un peu comme l'extase de Sainte Thérèse. J'ai le souvenir que Comptoir des Cotonniers en avait un, je coure vérifier sur le ouèbe si c'est une pièce permanente. Las. Je pense à Ebay et, je vous le jure, le temps d'un clic (ou p'tet' trois) je trouve mon bonheur.

En petite annonce. A 15 euros. Je défaille de bonheur.

Je l'ai reçu aujourd'hui. Il est impec', en maille et lapin.

mardi 22 novembre 2011

Le passager

ou celui qui m'a conduite dans les limbes du sommeil ces dernières semaines...

Le dernier Grangé. Une fête de lectrice. Malgré quelques déconvenues (comme Le Concile de pierre), je lui reste fidèle.
Un début un peu poussif, où les personnages nous apparaissent caricaturaux. Beaucoup de pistes, de tiroirs, où l'on devine déjà qu'elles ne seront pas toutes suivies.

Puis l'auteur trouve son souffle. Le récit accroche, on est moins gêné par les dialogues et le récit qui comportent parfois quelques lourdeurs stylistiques.

Chaque soir, j'avais beaucoup de plaisir à retrouver ma lecture. Je n'étais pas dans la satisfaction de La ligne Noire, Miserere ou du Serment des Limbes, mais on n'était pas dans La Forêt des Mânes non plus.

Un Grangé satisfaisant.

dimanche 20 novembre 2011

Avec le temps...

Jean Jade de Lee/Converses All Star/ Pull Colline Vert Baudet

J'adore les jeans. C'est mon habit préféré. Mais du coup, je suis très difficile. A la limite du T.O.C.

En dehors de la terrible question des bas de jeans (ben oui, quand on n'a pas deux mètres de jambes, on est obligé de faire des ourlets, et là, c'est le drame... rien n'est plus pareil), il y a les points du délavage, des poches, de la coupe et surtout de la manière dont le jean valorise vos fesses. Le choix d'un jean est donc crucial, surtout quand on passe la barre des 100 euros.

Mais l'époque où l'on rentrait dans une jeannerie en claironnant "Je voudrais un 501 taille 29/28/27 s'iou plaît" et que l'on repartait sans avoir essayé le truc est belle est bien révolue. Désormais, il faut S'IN-FOR-MER. Sur les coupes, les délavages, BIEN prendre le temps d'essayer le jean, ne pas s'imaginer qu'un 27 vaut pour toutes les marques, BIEN garnir son porte-feuille, bref, se préparer. Voir consacrer une après-midi shopping au jean.

Depuis cinq ans, je ne portais que des bootcuts (jambe droite, bas légèrement évasé). Puis j'ai eu envie d'un slim, pour voir. J'en ai acheté un en septembre, pour pouvoir le porter cet hiver avec des bottes. Mais voilà, ça ne l'a pas fait du tout. Si le délavage est top, il est un poil trop grand. En ce moment, je suis plutôt entre deux tailles chez Lee. Et avec des bottes, ça poche au niveau des genoux, des cuisses et des fesses. Entre temps, j'ai appris qu'un skinny serait plus adapté (ben tiens donc). Alors j'ai rangé le truc en me disant "On verra cet été".
Puis aujourd'hui, en m'habillant, j'ai eu envie de confort (hier je portais une robe avec un collant qui n'arrêtait pas de glisser). J'ai déniché mes Converses d'hiver, et j'ai tenté. Banco.

samedi 19 novembre 2011

Miam !

Petit cake aux noix et sa chantilly de caramel au beurre salé.

La semaine dernière, j'ai testé cette recette dans un grand moule en forme de roue. J'ai cramé mon gâteau. Aujourd'hui, j'ai apporté quelques modifications personnelles (un sachet de levure, les blancs ne sont pas battus en neige, les moules sont individuels et le temps de cuisson réduit à 10 minutes). La chantilly de caramel au beurre salé, c'est une première, et en toute modestie, c'est une réussite !

vendredi 18 novembre 2011

Et... voilà !

Cliquez sur l'image pour l'agrandir...

Les Christmas mugs prennent encore la poussière sur l'étagère, et le thé de Noël attendra bien encore deux semaines.

Cependant, j'ai regroupé mes touches de l'année, éliminé les idées passagères, les futiles, les vraies-fausses bonnes et... voilà !

Merci d'avance mes p'tits chéris !

Edit du 24 novembre (hihihi, plus que un mois) : voilà tous les liens dont vous avez besoin pour me combler, sinon, vous pouvez toujours aller dans ma Wish List permanente...

Aaaaaahhhh mais non !


DE QUOI JE VAIS AVOIR L'AIR ?
D'une Miss France ?

Que je vous explique : depuis l'année dernière, j'ai envie d'un manteau rouge. L'année dernière, ma priorité étant la recherche de la parka idéale, j'ai attendu cette année pour me lancer dans cette nouvelle quête. J'attendais le mois de novembre, plus propice au lancement des manteaux, mais aux vacances de la Toussaint, j'ai trouvé mon Graal. La commande fut donc passé précocement.
Puis, la semaine dernière, j'aperçois Kate Middleton arborant un flamboyant manteau rouge. J'enrage de ce pillage de propriété intellectuelle (ben oui, habitant Paimpol, j'ai pas tellement l'habitude de la circulation des idées et des images).
Et aujourd'hui, dans le Télégramme, les prétendantes au titre de Miss France posent à leur arrivée à Brest dans... un manteau rouge.
Il a l'air drôlement sympa d'ailleurs, ce manteau rouge.

Non, franchement, c'est pas cool.

Mais j'ai toujours très envie de porter un manteau rouge;-)

mardi 15 novembre 2011

J'enrage, tu enrages, il enrage...

Il y a quelques jours, Jules se remettait d'une colère et me demande : "Mais toi, Maman, tu ne fais jamais de colères?"
Du tac au tac, moi je lui réponds "Mais non mon poussin, les adultes ils ne font plus de colères, ils se contrôlent _(...) Alors y a rien qui t'énerve? _(...) Moui, non, bof... Si, mais je ne me fâche plus. (...)"

RRRRRRRRAAAAAAAA, NON, LE GROS MENSONGE !!!!!!!!!!

Ben oui, parce rien qu'au moment où je le disais, j'étais en train de dresser la liste des trucs qui me mettent en rage. Et chemin faisant, j'ai décidé de consigner cette liste pour de vrai.
Alors c'est pas par ordre d'intensité d'enragement, c'est juste noté de la manière dont ces trucs me sont venus à l'esprit.

Les ouvertures faciles qui se révèlent des trucs complètement merdiques, où la moitié du paquet d'emmental rapé vous explose à la figure, ou vous vous êtes fait un sourire tunisien en essayant d'ouvrir la barquette de jambon avec les dents.

Les vêtements que vous tâcher le premier jour où vous les porter.

Tous ces fringues qui ne vont pas au sèche-linge (en particulier les fringues pour les gosses, que vous achetez en taille 6 ans, et que vous pouvez faire porter au cadet de deux ans ensuite).

Les vieux qui vous polluent vos courses sur le temps de midi, alors qu'ils devraient être tranquillement chez eux à manger de la bouillie de tapioca devant Jean-Pierre Pernaud.

Vos parents qui évoquent un épisode de votre enfance/adolescence, dont vous n'avez pas gardé la même lecture et sur lequel vous n'avez pas envie de revenir.

Les colères de votre progéniture. Ben oui, au bout d'un moment, vous n'êtes plus un puits de patience.

Plus de café le matin. Plus de lait le matin.

Perdre un truc que je cherche obstinément. Du coup, j'accuse systématiquement quelqu'un, et tout le monde est prié de chercher avec moi.

dimanche 13 novembre 2011

Journée de la loose



Aujourd'hui le programme c'était I-ké-A. Ben oui, on avait prévu d'acheter des rangements Trofast (un truc comme ça) et des appliques pour la chambre de Jules.
J'étais PER-SUA-DEE que Ikéa c'est ouvert le dimanche.
Et ben pas du tout. J'ai dû me faire endormir par une émission genre Capital ou Zone interdite sur les ouvertures dominicales. En tout cas celui de Rennes il était fermé. Bien.
On avait vidé le coffre, en prévision. Donc pas de poussette.
Du coup, on s'est offert un tour de métro. Hyper exotique pour nos trolls paimpolais.
De retour dans nos Côtes du Nord à la nuit tombée, je me suis rappelée qu'on aurait pu aller aux Champs Libres. Ou au musée des Beaux-Arts. Mais j'étais déjà dans la chambre d'Etienne à le changer, et Gilles préparait à manger.

Oui, c'était vraiment une Journée de la Loose.

Du côté de chez elle

Je suis tombée sur son blog au hasard des liens.

Quelques clics plus tard, j'ai aperçu

des jeans bruts,

des parkas kakis,

un pull rouge,

une paire de Doc Martens,

du blouson en cuir,

des bottes Frye

...

J'aime (c'est comme ça qu'on dit sur Facebook, non?)

vendredi 11 novembre 2011

Faire le point

Promis, promis, je n'achète plus rien avant d'avoir tricoter TOUTE celle-ci. Alors
Artesano coloris Mahogany pour un pull à capuche pour mon petit,
de la Malabrigo Lace coloris Applewood ( encore et toujours) pour une écharpe,
une paire de petits chaussons à terminer en Partner 6 écru,
Illico coloris beige pour apprendre à faire des côtes.

Aujourd'hui

Aujourd'hui, je me suis rendue à la commémoration de l'armistice dans le village où j'enseigne. Jules m'a accompagnée. C'est la première fois que j'ai eu envie d'être présente. Mon fils a entendu les discours, a vu de vieux messieurs lever puis abaisser des drapeaux. Je lui ai présenté cette célébration comme à mes élèves, "le jour où l'on se souvient ces gens morts pendant cette guerre".
Mais j'ai bien compris que ce qui comptait vraiment pour ce petit garçon de quatre ans et demi, c'était ce moment privilégié avec sa maman, ce moment rien que tous les deux, "sans Etienne". Sa main n'a que très peu de fois quitté la mienne, son regard n'était jamais loin. Et dans la salle polyvalente où nous étions attendus pour le vin d'honneur, ma place à ses côtés fut farouchement défendue.

Aujourd'hui, j'ai suivi le petit trot de mon petit garçon de dix-sept mois, qui depuis hier sait se relever tout seul.

mardi 8 novembre 2011

Un petit coin de paradis

Ca y est. Le pouf est arrivé.
Il prend beaucoup de place dans notre salon de Lilliputiens,
mais les garçons se le sont déjà approprié.

Oh la la...

Voici deux hivers que j'ai envie de ça : des boots. Des bottes de moto.
Je sais déjà que je les porterais avec un slim. Et avec des leggings noirs.
Et je les porterais longtemps, jusqu'au 31 mai, au moins.
J'aurais une allure d'enfer.
Peut-être même que Bernard Accoyer tomberait sur moi et m'inviterais à m'exprimer à l'Assemblée Nationale pour débattre de la situation économique de la France. Evidemment, je les porterais. Le problème c'est que derrière le pupitre, on ne les verrait plus. Mince. Mauvais plan com.

Dingue comment ça me changerait la vie.

J'ai déjà commandé mon cadeau de Noël-Anniversaire. J'ai commandé au Père-Noël un manteau rouge. Va falloir que j'attende les soldes.
Je vais me replier sur ma petite collection de bottes.

J'aime beaucoup celles-ci, celles-là, et puis celles-ci encore, et puis alors rrrââ...

samedi 5 novembre 2011

Alice au Pays des merveilles

Aujourd'hui, des obligations professionnelles m'ont menée à Rennes.
Une fois lesdites obligations remplies, j'ai pu laissé aller tout le plaisir que j'avais à retrouver ma ville de jeune femme, celle du premier appart avec Gilles, celle de mon C.F.P.
J'avais devant moi une petite heure avant de rejoindre le métro, alors j'ai progressé en cercles concentriques autour de la place de la mairie.
J'ai remonté la rue qui passe à droite des Galeries Lafayette et suis passée devant une boutique qui détaille La Fiancée du Mékong. A un moment, j'ai pris à gauche : je sais que dans cette rue, il y a Cyrillus, et deux bijouteries de dingos. Mais je voulais surtout rentrer chez M.A.C. Tiens, plus de M.A.C. Je prends la rue dans l'autre sens. A une croisée, j'aperçois The Body Shop, puis Hermès. Je flâne, je m'arrête souvent, je jette un coup d'oeil aux gens. Je tourne à droite, bifurque à gauche, reviens sur mes pas. Je tombe en arrêt devant une parka divine : Le Mont Saint-Michel. Connais pas.
Le temps passe. Je décide de descendre, vers l'esplanade Charles de Gaulle. Je pense aux chocolats Durand, puis tombe sur une très grande vitrine sur laquelle sont peints les mots chocolat-macarons. Aujourd'hui Bouvier remplacera Durand. Tic-tac, il me reste un peu de temps pour un petit quelque chose pour mes mousses. Rrrrrrraaaaaaaaa, le Colombier est pris d'assaut ! J'ai l'impression que les gens sont en train de dévaliser Natures et Découvertes comme si l'enseigne déposait demain le bilan. C'est trop pour moi, avant de me ruer vers la sortie, j'avise l'enseigne H&M. Mmm, pas très original, mais MacMissile et Martin me font de l'oeil, et je suis sûre que les gars seront ravis. Je n'attends quasiment pas à la caisse, c'est un miracle vu le monde que je croise.
Je presse le pas. Il me reste un court trajet de métro avant de rejoindre ma voiture.
Quatre heures de voiture en solo, quatre heures toute seule au milieu des autres.

jeudi 3 novembre 2011

BB crème contre crème teintée

Voui, combat des chefs.
Cette année, j'ai pris un coup de vieux. Je le sais, je le prends dans la face chaque matin en me brossant les dents (le soir, curieusement, ça va mieux). Je fais encore parfois l'impasse sur le maquillage le matin, les jours de grande bourre ou de profond désespoir, mais plus le temps passe, plus je me dis que cela devient un devoir social.

Le Grand Changement vient du teint. Parce que jusqu'à présent, le maquillage du teint était réservé pour les très grandes occasions, genre mon mariage. J'ai du mal à supporter les parfums des fonds de teint, mais aussi et surtout leur texture, et encore plus les traces qu'ils laissent tout au long de la journée sur les cols, les bonnets, les foulards et... les téléphones portables.
Mon alternative traditionnelle est donc la poudre. M.A.C., T. Leclerc, Caron, c'est selon. Mais cette année, j'innove, et je teste.

J'ai commencé par la BB crème de Garnier, parce qu'elle fut facile à trouver (elle est presque tombée toute seule dans mon caddie entre le lait de croissance et les brocolis dans les rayons du Carrefour). A 9 euros 90 le tube, j'ai failli en prendre deux. La texture est crémeuse, elle remplace normalement la crème de jour, sans inconfort au cours de la journée, elle est très facile à appliquer, et son parfum est très léger. Je la trouve juste un peu trop glowy à mon goût.
Et aujourd'hui, j'ai porté la crème teintée de Nuxe, archi-recommandée par ma copine Estelle. A l'ouverture du tube, j'ai eu un moment de doute : texture archi-fluide, quasi-liquide, couleur orange, me rappelant assez le pot Abricot Agnès B des années 90. Puis la magie s'opère à l'application. Attention, il faut que la peau soit bien préparée, une huile ou un sérum hydratant, pour bien pouvoir l'étirer, mais une fois bien appliquée, elle est imperceptible. Le parfum est plus prégnant que la BB crème (sans doute la fleur de frangipanier), mais on l'oublie rapidement. Le teint est réveillé, on a une mine extraordinaire avec un naturel insolent, dans un confort total. 16 euros 90 le tube.
Ni l'une ni l'autre ne camoufle les rougeurs et les imperfections de la peau. Du coup, on ne peux pas utiliser de correcteur. C'est donc juste des produits pour trentenaires-du-milieu, un peu fatiguées et très pressées.

mardi 1 novembre 2011

Octobre, entre chien et loup


Ou bien en demi-teinte, si vous voulez... Tout ça pour ne pas dire Octobre noir, vraiment trop... mortifère (?!).
Alors beaucoup, beaucoup de fatigue entre le rythme infernal des otites et leur cortège de nuits sans sommeil , de lever aux aurores pour une paracenthèse programmée à 7h15 à une heure de la maison (au revoir les hôpitaux de proximité !), de rendez-vous en pédiatrie pour des injections d'antibios trois jours de suite avec pose de cathéter, et puis les rendez-vous chez l'ORL, et puis chez le pédiatre... Chaque jour pourtant, je me sermonnais en me disant "Ce n'est pas si grave, c'est surtout contrariant", mais l'énergie était difficile à retrouver.
Le week-end tant attendu dans le Morbihan est arrivé (encore qu'il fut suspendu jusqu'au vendredi matin à la décision d'arrêt d'antibiothérapie...), mais lui aussi fut traversé par les larmes et la précipitation et la nuit trop courte. Je retiendrai seulement le sourire de ma soeur, et la petite chocotte rouge de Klervi annonciatrice de premières dents.
Heureusement que c'était les vacances, heureusement que mes parents ont pu offrir à Jules un petit répit entre ceps et palourdes. Demain sera meilleur, et je songe sérieusement à une ligature des trompes...

Quelques instantanés de ces dernières semaines, pour illustrer un blog méchamment déserté ces derniers temps.

Une pellicule développée comme avant, avec toute la surprise que cela peut réserver, cinq ans plus tard/premières escalades sur le canapé/un câlin volé/un pommier planté/des chaussons de bébé terminés, et une écharpe en Malabrigo lace Applewood commencée/un nouveau jean/un livre lu/ un nanar vu/la fin des vacances/un cliché crépusculaire/un agenda professionnel redécoré et la trilogie des Hunger games relue et ter-mi-née.

vendredi 14 octobre 2011

La guerre est déclarée

de Valérie Donzelli.
Ah la la, que ça m'embête.
Toile paimpolaise hier soir, un film que j'attendais. Je l'attendais, mais je le craignais en me disant ouais, la maternité a fait de moi une chose sensible à très forte propension empathique, je vais crever d'aller voir un film pareil.
J'ai commencé à avoir mal aux maxillaires dès la première scène, celle où l'on entend le martèlement d'un scanner. Puis le film, leur histoire, a commencé.
Et la séance finie une petite voix terrible me chuchotait que le récit d'une tragédie, aussi personnel et aussi engagé soit-il, n'est pas en soit une finalité et ne garantit en rien... un bon film.
Je suis gênée de ce jugement, parce qu'il m'a amené à une autre réflexion : nous sommes-nous habitués à la tragédie? Sommes-nous tellement repus de blessures de vie que l'évocation de cette maman-réalisatrice ne m'apparaisse finalement que dans sa fonction cathartique?

Voilà. En même temps, je n'ai pas du tout, pas du tout envie de baver sur ce film qui le temps de sa préparation, de son tournage et de son partage a rassemblé les vrais "acteurs" de ce drame passé.

samedi 8 octobre 2011

Autour d'une tasse de thé...

Finies ! Elles sont fi-nies !
Il y a quelques jours, j'ai commencé une paire de mitaines, en suivant un tuto trouvé dans ce livre-ci. Rien de très compliqué, du jersey, et du jersey, monté sur 20 cm.
Si belle que soit la laine, le tout manquait quand même de petits détails girlies. J'ai donc rajouté du biais en liberty (connais pas son nom...) et deux petits boutons en forme de coeur (j'assume).
Je tricote assez lâche, je pense que je peux donc réduire la largeur des mitaines pour une prochaine paire. J'ai aussi d'énormes progrès à faire en couture, parce que là, mouis, humf, bof...

Laine Aran d'Artesano coloris Mahogany (pas du tout un noir, plutôt un brun chaud avec des reflets dorés) tricotée avec des aiguilles en bouleau n°5 Brittany needles, le tout vient de chez Laine et tricot.

vendredi 7 octobre 2011

Artzooka !


L'objet créatif en question est l'espèce de poupée-vaudou Robocop à gauche de l'écran. L'enfant pose fier comme un pou devant sa... chose?!

dimanche 2 octobre 2011

Premiers pas

Le flou atteste de la fébrilité de l'enfant, shooté en mode Sport sur le reflex...
Y sommes-nous?

Testés ces dernières semaines

*Lotion micellaire Créaline de Bioderma. Pas vraiment un essai, en fait, parce que je la connais depuis longtemps. C'est un nouvel usage que j'en fait. Jusqu'à présent, je m'en servais comme tonique le matin, et je me démaquillais à l'eau le soir. Mais le temps passant, ma peau tiraillait, alors je mettais une crème de nuit et je luisais et ma peau piquait. La lotion micellaire étant démaquillante, je me suis dit et bien? Alors je teste le nouveau rituel du soir : Créaline et pschitt d'eau thermale pendant le brossage de dent.
*Perles de soin lissantes Rose musquée de Weleda. Le "soin du dimanche soir", quand j'infuse dans mon bain entre masques capillaires et cutanés. Si divine que soit son parfum, l'Eau de Beauté de Caudalie n'est certainement pas un soin quotidien. Son usage intensif m'a convaincue, et maintenant j'ai besoin de confort.
*L'huile à l'orchidée bleue de Clarins. Depuis quatre ans, quand j'ai la peau trop sèche ou qu'elle devient inconfortable, je glisse quelques gouttes d'huile dans ma crème de jour. Le week-end, je me réveille avec juste un massage du visage et de l'huile chauffée au coeur des mains.
*Fresh curls de Redken. AAAAAAAAHHHHHHHHHH, la liberté de ma nouvelle coupe ! A J+ 1 mois, toujours aussi satisfaite. Je poursuis mon chouchoutage avec masque, shampoing, après-shampoing et soins coiffants, mais ce que j'apprécie le plus, c'est la rapidité de la mise en place post-douche : une noisette de curl refiner, un démélage aux doigts et du séchage naturel. Le lendemain, j'arrange un peu tout ça avec la Nacre nutri-sculpt, et hop ! Trop bien.
*La BB crème de Garnier. Alors plus de détails ici. Son prix est très attractif (9 euros 90), ses promesses de soin et d'embellisseur aussi. A l'application, je me suis dit que c'était quand même de l'arnaque parce que la couvrance est dérisoire et qu'il n'y a aucun floutage des pores dilatés. Puis, au fur et à mesure de la journée, j'ai remarqué que mon teint restait quand même frais et réveillé. Ca ne remplace pas un fond de teint, mais ça peut trouver sa place dans un geste beauté des matins pressés.
Bonne fin de week-end !

vendredi 30 septembre 2011

Si je devais choisir...

Des fois, on joue à ça : si tu devais choisir tes trois livres/trois films/trois albums préférés, tu retiendrais quoi?
C'est souvent dur, comme tous les choix. Je ne suis pas une grosse consommatrice de musique, mais j'ai dans le coeur quelques albums. Des albums découverts il y a longtemps, au début puis à la fin de l'adolescence. Des albums dont on a mémorisé la succession des morceaux sans en retenir les titres. Ce qui est terrible, c'est que sur les trois, je n'en possède qu'un seul : le Blue lines. J'écoutais le premier en copie cassette sur mon baladeur (c'est dire que ça date...) et j'ai perdu le second. C'est pas grave, j'en garde la mémoire.The red shoes et Harvest se sont imposés comme une évidence, le dernier était en concurrence avec un Unplugged d'Eric Clapton. Mais il n'en reste que trois.
Je pense déjà à trois films, et trois livres (mission impossible).

jeudi 29 septembre 2011

Dôme, romans 1 et 2


de Stephen King.
Je pensais avoir mis plus de temps que ça à finir cet incroyable récit. J'avais vraiment l'impression d'être dessus depuis six mois, mais en fait non, juste deux.
Stephen King est mon écrivain préféré. A part quelques recueils de nouvelles sur lesquels j'ai fait l'impasse, je crois avoir tout lu de lui depuis le début de mon adolescence. J'ai commencé par Shinning, et après je n'ai raté aucune sortie.
Dôme est un récit fantastique. Stephen King construit page après page un univers à la manière d'un démiurge. La précision de la mise en place, le déroulement de l'action et la succession des évènements nous donne l'impression non pas de traverser l'intrigue comme il est de coutume dans un roman, mais d'observer du dessus un univers vivre sa vie. C'est comme si l'auteur avait adapté son style narratif au contenu du roman. La narration est là pour renforcer cet effet de "dôme". J'ai trouvé ça très, très fort. Je n'ai jamais décroché, et j'ai l'impression d'avoir lu chaque phrase. Longue vie à toi, Stephen.
A présent je repars dans mes Hunger Games. A présent en possession du troisième tome, je me refais les deux premiers pour être bien dedans.

mercredi 28 septembre 2011

Tracteur !

Comme Jules au même âge, Etienne enrichit son vocabulaire pratiquement de jour en jour.
Si Maman et Papa sont bien en place depuis quelques semaines, très vite talonnés par tracteur et Didier (le prénom du mari de la nounou), on entend à présent père pour grand-père, mère pour grand mère, pain, dodo, doudou, tétine, sssssssssi pour merci, ich pour Fish, pipi, caca, un truc comme cacal pour Chantal, la nounou. Il imite aussi le cri du chien, du chat, de la vache, du dinosaure (et oui !), reconnaît les canards (cacar) dans son imagier et les poules.
Il est toujours possédé par les démons de la danse, et quand son frère regarde un épisode d'Il était une fois la vie, Etienne nous offre un moment magique de babydance.
Il est gourmand. Cet après-midi, dans le jardin son frère a aménagé un piège à renards. N'ayant ni poule, ni lapin sous la main (après s'être renseigné sur ce que mange les renards), Jules cueille quelques framboises en guise d'appât. C'était sans compter sur la gloutonnerie de son petit frère, qui par l'odeur du fruit rouge alléché ne fit qu'une bouchée du contenu du petit pot. Un drame s'est joué dans le jardin.

samedi 24 septembre 2011

Détournement# 2


Après l'euphorie du premier billet, passons aux chose sérieuses : la sape.
La semaine dernière, je vous avouais mon penchant pour les catalogues de fringues pour femmes enceintes. Bien, c'est digéré. Cette semaine, je pose en top de pré-pubères. Voui. Cette blouse, je l'ai acheté chez Okaïdi. Taille 14 ans. Ou de l'avantage de ne pas avoir de seins.

Cette blouse est divine. Le tissu est une toile de coton assez épaisse, au tomber un peu lourd mais fluide en même temps. Le détail sont à croquer (doublée petits carreaux vichy rouge) Bref, je la porterais tous les jours.
Je l'aime tellement que je me dis que c'est pas possible. C'est une erreur de conception, ce miracle ne peut plus ce reproduire et au fond de moi, pour la survie de ma carte de crédit je prie pour que ce miracle ne se reproduise plus.

Cette blouse ne m'a coûté que... 25euros95.

Alors oui, peut-être que si j'étais cadre chez Vogue ou avocate au barreau de Paris, je ne pourrais pas la porter. Mais voilà, moi je suis maîtresse dans une toute petite école des Côtes d'Armor, et je m'habille comme je veux. Na.

Douceur# 5


Brrr, je suis un peu nerveuse, cela va-t-il marcher? Vais-je trouver ma place comme dans ce petit bout de Toile douillet qui m'hébergeait depuis plus de deux ans? J'ai hâte de poster ce premier billet pour voir ce que cela donne...
Alors je poste dans la continuité, avec ce magnifique bouquet que le Pierre de Ronsard nous offre cette année, après deux ans de rachitisme sous le prunier. Dans le jardin, les roses sont "les roses de Maman".